La souveraineté stratégique

Pendant la crise du Covid, les pays de l’Union européenne se sont trouvés provisoirement incapables d’assurer leur sécurité sanitaire. Avec la guerre en Ukraine, ils ont pris la mesure de leur vulnérabilité énergétique et de leur faiblesse militaire. Délocalisations excessives, dépendance technologique, anticipation insuffisante, rivalités nationales : les causes de cette perte de souveraineté stratégique paraissent – cruellement – évidentes a posteriori.

Comment éviter qu’après la santé, l’énergie et la défense, les pays européens ne s’égarent à nouveau dans l’automobile, le spatial, les micro-processeurs, le numérique et l’information ? 

Selon Jean-Louis Tertian, les failles de souveraineté stratégique dans les démocraties s’expliquent notamment par le décalage entre l’accélération de la vie économique et la lenteur de leurs processus de décision. À force de se concerter avec les parties prenantes, on en vient à faire des choix trop complexes, inégalement planifiés et parfois en contradiction avec les objectifs visés. Ce constat vaut en particulier pour l’industrie française, dont les intérêts sont souvent mal défendus.

Pour l’auteur, c’est en accélérant le tempo de la décision publique qu’on pourra redresser la barre. Il n’est pas trop tard. 

 

 

 

Dessine-moi un désert

 

C’est grâce à des livres que les derniers scandales sanitaires ont pu être révélés, qu’il s’agisse de celui du Médiator, avec le livre d’Irène Frachon, ou celui d’ORPÉA, avec le livre de Victor Castanet. Ici, en Haute-Marne, un scandale sanitaire est en train de se préparer : celui de créer un désert médical. Il est le résultat de décisions autoritaires et ruineuses prises par l’État et cautionnées par des collectivités locales (Département, Région et GIP du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure). Mais plus de 500 soignants, des patients, près de 6 000 citoyens et de nombreux élus ruraux se mobilisent. Ils ne sont pas que des lanceurs d’alerte : ils ont élaboré un projet alternatif, professionnel, moderne et porteur d’espoir. Ce livre raconte le combat qu’ils sont en train de livrer et qu’il faut gagner sous peine d’accepter qu’un nouveau désert médical ne soit créé sous nos yeux et avec une débauche d’argent public. L’avenir de la santé de ces ruraux mérite d’entrer en résistance.

Pour en finir avec le conflit des sexes

La question du genre masculin/féminin ne cesse de diviser. Entre passions et incompréhensions, il demeure difficile de comprendre les rapports entre les hommes et les femmes, en dépit des évolutions culturelles et sociétales modernes.

Nous avions cru pouvoir enfin enterrer la hache de guerre, que c’était fini, mais aux détours d’une réflexion amicale, d’une relation amoureuse ou d’un de ces micro-événements qui maillent notre quotidien, nous sommes renvoyés dans les rôles assignés à notre sexe d’appartenance.

Le vélosophe

COMMANDEMENT N°7

"NE JAMAIS PÉDALER PAR AMOUR-PROPRE"

 

"La bicyclette sera le cheval des humbles !" prophétise Vélocio en 1890. Derrière ce pseudonyme littéraire se cache l'une des plus extraordinaires figures du cyclisme : Paul de Vivie (1853-1930), le père du cyclotourisme. Fervent militant du vélo, ce précurseur est à l'avant-garde du mouvement cycliste. Inventeur du dérailleur, il a exploré à peu près tout ce que l'on pouvait faire avec une bicyclette et enseigné l'art de bien rouler.

C’est aussi un entrepreneur visionnaire. Il a créé un service de livraison de colis à vélo et imaginé le vélo électrique dès la fin du XIXe siècle. Le magazine Le cycliste qu’il lance en 1888 sera publié jusqu’en 1973 !

Amoureux de la nature, ce végétarien au mode vie frugal est en phase avec notre époque soucieuse d'adopter un comportement plus responsable. Ses "sept commandements", véritable catéchisme du cyclotourisme, n’ont pas pris une ride.

À l’heure où le cyclisme de loisir connaît en France une croissance exponentielle, Charles de Vivie, arrière-petit-neveu de Vélocio, vous invite à découvrir cet illustre inconnu, à suivre l'étonnante aventure de ce pionnier de la révolution vélocipédique, à vibrer aux différents combats qu'il a vaillamment menés, et à vous plonger dans les enseignements de ce philosophe du vélo, ce "vélosophe" qui cultivait son amour de la Provence et de la poésie. 

 

 

 

 

 

Tu comprendras quand tu seras vieux

« Les préjugés ont la vie dure ! » Ceux qui concernent la vieillesse ne font pas exception et l’emportent parfois sur les autres considérations. Mais attention à ne pas les laisser nous aveugler, cela peut être lourd de conséquences, tant pour les autres que pour nous-mêmes :

• attitudes discriminatoires, infantilisation, atteinte à l’intégrité psychique ;

• biais de perception, de mémorisation, de jugement ;

• altération des capacités, baisse de l’estime de soi...

On appelle « âgisme » ces biais liés à nos croyances sur le vieillissement. Ils affectent non seulement nos relations quotidiennes avec les plus vieux, mais aussi notre propre santé au-delà d’un certain âge. Les enjeux sont donc à la fois de nature éthique et de santé publique.

Pourquoi en est-on là ? Comment inverser la tendance ? En s’appuyant sur les travaux des psychologues et sur son expérience professionnelle chez le leader français du service à domicile, l'autrice décrypte, autour d’exemples concrets, les stéréotypes liés à l'âgisme et propose des pistes pour les dépasser.

Chacun est ou sera confronté, familialement ou professionnellement, aux problèmes de l’accompagnement de la vieillesse. Ce manuel anti-préjugés à l’usage de tous permet de comprendre les idées préconçues qui nous conditionnent face au grand âge et de commencer à nous en libérer. Vous ne serez plus le même après l’avoir lu.